Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction

Par Mamie Patouille

C’est avec un très grand plaisir que j’ai accepté l’invitation de Paul de tenter d’enrichir son armoire culturelle… car Paul est une belle personne, une très belle personne. Avec son collègue Rémi, je les ai vus à l’œuvre dans la peinture d’une fresque monumentale pour Fauve. Tous les deux dégagent une humanité hors du commun, souhaitent réellement partager leur temps, leur énergie, leur savoir avec les autres. Les rencontrer dans le cadre de ma mandature électorale a été un grand bonheur et un grand privilège.
L’œuvre que j’ai choisie de vous parler est un livre d’Anne-Laure Buffet « Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction ». (Le Passeur Editeur). « Ce livre est dédié à toutes les personnes qui ont choisi d’être des combattantes pour ne plus jamais être des victimes. »
Trop souvent, la violence psychologique « demeure incomprise, voire niée ». Anne-Laure Buffet « expose les processus conduisant à devenir une proie et propose un questionnaire inédit pour repérer l’emprise d’une personnalité toxique. Elle montre à l’aide d’exemples cliniques concrètes, les lourdes conséquences psychiques induites par cette violence. Enfin, elle offre des clefs pour aider les victimes à se reconstruire et vivre pleinement. » (extraits de la 4ième de couverture du livre).
Et si j’ai eu la chance de découvrir cet ouvrage, c’est grâce à l’excellente conférence qu’elle a donnée à Issy-les-Moulineaux, intitulée « L’emprise, la comprendre pour s’en libérer ». (youtube ISSY TV – 30 novembre 2016).
Cette conférence et ce livre ont été pour moi un appui considérable. Jusqu’alors, je n’avais jamais entendu ou lu des phrases qui relataient avec une telle justesse ce que j’avais vécu. C’était pour moi extrêmement réconfortant de constater que je n’étais pas folle, que mes états d’âme étaient dus à une violence pernicieuse et sournoise. Les auteurs de cette violence ont souvent deux visages ; l’un en société, l’autre en privé et sans témoins.
Se pardonner s’avère long et difficile, même si la liberté a un goût délicieux.
Mamie Patouille

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