La soupe au caillou

LA SOUPE AU CAILLOU

à la façon de WARJA LAVATER. 

Illustré par Zina, Ahmed, Abir, Lysandro, Camille classe de maîtresse Anne moyenne section 

Keme, Sixtine, Arij, Adam, Wassim classe de maîtresse Agnès moyenne section

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Ecole maternelle François MAURIAC, Pessac (33)

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Sous les regards bienveillants de :

Elodie Berger, responsable de l’accueil périscolaire 

Isabelle Jantorre, bibliothécaire, bibliothèque Pablo Neruda

Paul Peinture, artiste peintre pessacais 

Projet soutenu par le CNL Centre National du Livre 

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Lorsque Isabelle de la bibliothèque Pablo Neruda m’a proposé ce projet en décembre 2022, j’étais très heureux rien qu’au simple fait d’imaginer partager ce temps avec elle et la retrouver après l’aventure du mur « Une vie meilleure » dans le quartier de Saige Formanoir à Pessac pendant la quinzaine de l’égalité. J’aime passer du temps avec Isabelle. J’apprend plein de choses à ses côtés et j’ai le sentiment d’avancer dans ma démarche à pas de géant. Depuis nos premiers échanges j’ai découvert grand nombre d’artistes, notamment des artistes incroyables pour les grand.es et les petit.es. Je pense forcément à Warja Lavater mais aussi Katsumi Komagata qui depuis hantent mes jours et mes nuits et j’ai hâte d’avoir un matelas financier confortable pour m’acheter une ou plusieurs œuvres de ces artistes incroyables. Si comme moi vous ne connaissiez pas (ou peu) je vous invite vivement à découvrir ou redécouvrir leur travail. 

L’objectif principal de cette action est d’illustrer l’histoire de la Soupe au caillou à la manière de Warja Lavater avec une dizaine d’enfants. Durant cinq séances, souvent le lundi entre midi et deux heures pendant des temps de travaux périscolaires nous nous sommes retrouvé.es à l’école pour des ateliers d’art tous aussi enrichissant les uns que les autres. J’ai tenté au mieux de diriger les enfants vers quelque chose de nouveau et les amener doucement vers une finalité qui nous correspond à toutes et à tous au plus proche du travail de Warja Lavater. Nous avons créé trois livres uniques. 2 sont aujourd’hui à l’école François Mauriac et 1 à la bibliothèque Pablo Neruda. 

Lorsque je repense à ce projet je me remémore souvent le retour des enfants, leur implication dans ce projet mais aussi les rires, les questionnements et les étonnements, les longues discussions et les temps de préparations. Je n’oublierais jamais cette dernière session sous la pluie où pour bouquet final nous avons peint le mur de l’école et découvert les livres finis. Le moment où chaque enfant a signé les exemplaires uniques était très émouvant. J’ai pris conscience que l’on avait créé quelque chose de grand. C’est avec joie que je ferme la page de ce projet ici mais je sais que nous allons en ouvrir plein d’autres bientôt.